Respirer, c’est bien la première chose que nous faisons quand nous arrivons au monde. Selon nos dépenses physiques, nous respirons entre 20 000 et 30 000 fois par jour ; 12 respirations par minute.
Il en est de même pour les végétaux que pour l’homme : nous respirons pour assurer notre vie et permettre d’alimenter nos cellules. Notre vie est sous l’effet d’une manifestation constante d’échanges gazeux qu’est la respiration entre le milieu extérieur et notre milieu intérieur. Chez l’homme comme chez les végétaux, cette respiration est permanente. Tout comme les plantes, nous avons besoin d’oxygène.
Pneumologie en naturopathie
C’est l’air qui nous unit avec l’extérieur et qui permet aux cellules de fonctionner. Et la qualité de la vie va dépendre en partie de la qualité de l’air.
En naturopathie, les techniques naturelles par l’air, ou pneumologie s’intéressent à l’usage des échanges des divers gaz. Certaines techniques naturelles se basent donc sur des principes gazeux et respiratoires.
La respiration
Naturellement, quand on est enfants, nous respirons de façon souple, naturelle et profonde. Adulte, l’effet des stress dans nos vies, limite notre souffle, on vit « le souffle court », on vit en « apnée ». Il est courant de voir en nous des respirations incomplètes, anarchiques, superficielle.
Réapprendre à prendre conscience de notre souffle, à respirer à nouveau librement nous permet de nous libérer de nos tensions psychiques, et physiques.
Le souffle a un impact direct sur notre système nerveux autonome. Au travers du rééquilibrage de notre souffle, nous équilibrons nos deux systèmes nerveux autonomes : le système nerveux orthosympathique et parasympathique.
La technique des pranayamas
Quatrième étape sur le chemin du yoga selon les Yoga Sutras de Patanjali, les techniques de Pranayama permettent de rééquilibrer notre système nerveux et d’apprendre à maîtriser et à étendre notre réservoir d’énergie.
Au travers de la maîtrise de notre Prana, notre énergie vitale et grâce à des allongements de la durée de nos inspirations et de nos expirations, nous a apportons de réelles modifications au niveau de notre énergie, de la conscience de notre corps et de nos troubles et tensions.
A l’intérieur de nos fosses nasales partent deux canaux énergétiques : Ida et Pingala. Ces canaux entourent nos chakras disposés le long de notre colonne vertébrale : Sushumna Nadi. Ces canaux énergétiques internes son parcourus de notre Prana et la distribue dans nos 72 000 autres circuits énergétiques, nos Nadis, répartis dans tout notre corps.
Les techniques de pranayama, au travers d’une pratique avec notre souffle, permettent de générer, maîtriser et étendre notre énergie vitale dans tout notre corps. Ils nous permettent de nous revivifier, de retrouver un équilibre psycho-émotionnel, d’équilibrer notre mental.
Savoir respirer est tout un art, et l’utilisation des respirations comme l’utilité des mouvements thoraciques sont incontestablement de clés majeures dans l’amélioration de notre santé.
Le bonheur c’est quand vos actes sont en accord avec vos paroles.
Gandhi
Les ions négatifs
Les atomes sont constitués d’électrons en mouvement autour d’un noyau. Les atomes sont électriquement neutres mais ont tendance à évoluer vers une forme où leur couche électronique périphérique va être saturée. Pour cela, ils vont perdre ou capter un ou plusieurs électrons pour devenir des ions. Un ion peut donc se former à partir d’un atome qui gagne ou perd un ou plusieurs électrons.
Un ion négatif se forme à partir d’un atome qui gagne des électrons. En effet, après un gain d’électrons, les charges négatives deviennent plus nombreuses que les charges positives.
A l’inverse, un ion positif est un élément électropositif qui va céder facilement un ou plusieurs électrons. Il se transforme en un ion positif puisqu’il possède alors plus de protons que d’électrons.
Fines particules chargées électriquement, les ions négatifs nous dynamisent et nous apaisent, les ions positifs nous stressent et nous fatiguent.
Les ions négatifs agissent sur deux plans de notre santé :
- Ils permettent une bonne oxygénation de nos tissus, ils nous revitalisent.
L’oxygène est indispensable à la vie, mais ce que nous ne savions pas encore, c’est qu’il n’est absorbé par le sang que quand il est chargé négativement. Hors, la plupart des ions négatifs sont des particules d’oxygène chargés négativement et traversent mieux la membrane pulmonaire que ceux chargés positivement. Les ions négatifs sont essentiels à une bonne oxygénation du sang, et donc notre bien-être et notre vitalité en dépend. - Ils permettent de purifier notre air, ils dépolluent. Un air suffisamment chargé négativement permet de neutraliser les particules de poussière, de tabac contenus dans l’air et les entraîner au sol hors de notre respiration.
Lorsque nous manquons d’ions négatifs, nous sommes irritables, nous pouvons souffrir d’insomnie, de migraines, de mauvais stress, d’asthme, d’allergies, de fatigue, de nausées…
Un trop plein d’ions positifs (comme c’est le cas en milieu urbain et pollué) et c’est l’oppression quasiment assurée.
Les sources de production d’ions positifs sont :
- Certains éléments naturels : nouvelle pleine lune, brouillard, vent chaud et sec, changement de saison, éruption solaire, humidité avant l’orage…
- Certains éléments liés à l’humain et à son industrialisation : transports, centrales thermiques, dans les foyers domestiques ou au bureau (appareils électroménagers, micro-ondes, photocopieurs, écrans d’ordinateur, de télévision, hi-fi, radio, réveils à cristaux liquides, moquettes, tabac, chauffage électrique, rideaux, air conditionné…), fumée, tabac, matières synthétiques… Nous vivons près de véritables mini-usines à ions positifs. Le pire : les lieux où l’air circule en circuit fermé, comme dans une voiture (dégagement de gaz carbonique de la respiration + carcasse métallique véhicule).
Les sources de production d’ions négatifs sont :
- La nature est riche d’ions négatifs : montagne, mer, forêt, les feuilles des arbres, campagnes…
- Certains phénomènes naturels provoquent une ionisation négative de l’air : le vent dans les feuilles, la pulvérisation des liquides (fontaine, cascade, vague…), les orages, la pluie, la photosynthèse des plantes, ou encore l’altitude.
- Les ionisateurs, ou générateur d’ions négatifs
- Le brumisateur d’huiles essentielles (fragmentations de particules d’eau)
En naturopathie, l’oxygénation permet une véritable correction du terrain.