On pourrait aborder la naturopathie de façon négative. Comme si on ne regardait que le « côté à moitié vide » de nos vies.
C’est vrai qu’en un tout petit siècle seulement, les changements que nous avons opérés dans nos vies sont énormes. Le progrès, la technologie, la place des hommes et des femmes dans le couple, dans la société, les familles qui se font et se défont, oui, nos vies actuelles sont faites de tout cela. Et le rythme des changements et évolutions a été effréné. On pourrait aussi remettre la faute sur les autres, sur l’industrie chimique, les lobbies, la productivité, le matérialisme. Oui notre société est aussi faite de cela.
On pourrait ériger la naturopathie en rempart CONTRE ce nouveau mode de vie.
Cela serait une vision, selon moi, un peu trop réduite du potentiel et de l’étendue de la naturopathie. La naturopathie n’est pas « contre », elle n’est en creux, en « lutte », en guerre. La naturopathie est bien au contraire POUR : l’univers, la vie, la nature, le progrès, l’amour, les animaux et les hommes. La naturopathie est faite de reliefs, de couleurs, de force vitale, de vie.
La naturopathie est une voie ancestrale, un chemin de traverse, une nouvelle chance qui nous est offerte d’avancer sur une meilleure version de nos vies : plus respectueuse de nous-mêmes, de la terre, des animaux et des hommes, de notre environnement, des générations futures.
La naturopathie est une façon d’envisager notre passé, notre présent, notre avenir et notre santé. La naturopathie est cette alternative pour tenter de rétablir l’équilibre global.
C’est un savoir-faire et un savoir être fait de techniques naturelles, précises, ancestrales, rénovées et vertueuses pour prendre soin de nous et de nos proches, pour être à l’écoute de nos corps, et de nos têtes.
Dans un monde où tout va à 100 000 à l’heure, la naturopathie nous accompagne vers l’autonomie. La naturopathie nous donne les clés et nous rend responsable de nos vies.
Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait, cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections.
Aristote